Daniel Arasse La Joconde Histoire De Peintures
![]() | Daniel Arase, je l'ai �cout� et r��cout�, lu et relu � chaque fois avec un bonheur tout neuf qui venait s'ajouter � la d�couverte, l'�merveillement, la connaissance et la richesse dont l'historien faisait cadeau � ses lecteurs et auditeurs. Passion, �rudition, honn�tet� intellectuelle, curiosit�, humour, g�n�rosit� et transmission, un regard et une voix, inoubliables, sans pareil, c'�tait Daniel Arasse.
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![]() | Au sommaire de Histoires de peintures, qui se compose de vingt-cinq propositions, se tient en position vingt-quatre "Le rien est l'objet du d�sir". L'historien d'art, Daniel Arasse, �claire le tableau de Fragonard, le Verrou.
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![]() | Avant de le lire, il m'a �t� offert de l'entendre, puis de l'�couter avec une passion dont je ne me lasse pas. de la voix de Daniel Arasse on sent une �nergie et une passion perceptibles � l'intensit� de son discours, imaginant la lumi�re de son regard. D�couvert sur France Culture, un livre a �t� �dit�, reprenant le contenu de ces �missions, et enrichi d'un DVD, qu'on peut savourer en regardant les planches des tableaux �voqu�s." Histoires de peintures" raconte en 25 chapitres l'histoire de la peinture sur 6 si�cles, de l'invention de la perspective � la disparition de la figure, ce qu'est le mani�risme, le Vermeer fin et flou, la peinture du d�tail... Passionnant parce que son enthousiasme et son �rudition rendent accessibles des oeuvres plus ou moins connues, mettant en valeur ce qui est visible par tous. Ses ch�pitres sur l'invention, et non la d�couverte, de la perspective, furent pour moi une r�v�lation. Daniel Arasse explique comment et pourquoi elle fut invent�e � la Renaissance en Italie, en utilisant comme exemples des tableaux repr�sentant l'Annonciation, dont Saint Bernardin disait qu'elle �tait l'instant o� l'infini vient dans le fini, l'incommensurable dans la mesure. Ses explications sont tellement bien faites qu'elles en sont �videntes, reprenant la construction du tableau dans chaque d�tail, nous montrant ce qu'on avait pas vu, et qui pourtant est l� depuis toujours.
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![]() | Histoires de peintures: ce sont effectivement des histoires auxquelles nous convie Daniel Arasse, � travers cette retranscription d'une s�rie d'�missions radio.
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![]() | Les "Histoires de peintures" de Daniel Arasse sur France Culture sont vingt-cinq �missions (juillet-ao�t 2003) d'une petite vingtaine de minutes chacune, o� l'historien d'art invite � une travers�e �rudite et enthousiaste de la peinture figurative du 15e au 20e si�cle. le Folio essais n�469 reprend ces �missions avec un avant-propos de Bernard Comment : "Je veux dire l'�lectrisation qui nous saisissait [...] � l'�couter se promener dans des images et des probl�matiques, � faire vivre des concepts dans une narration qui tenait presque du suspense, � faire voir par la voix toute une galerie de tableaux et de fresques dont on se disait imm�diatement qu'on se pr�cipiterait ensuite pour les contempler autrement, arm�s d�sormais de la lucidit�, des connaissances et des intuitions qu'il venait de d�ployer d'un souffle rapide et souvent exaltant". Lien : https://christianwery.blogsp..
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![]() | karamzin 27 d�cembre 2020 ...
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![]() | ElGatoMalo 20 ao�t 2014 Je citerai � nouveau Montaigne, dans son Essai II du livre III, l'essai du repentir : "Le monde est une branloire p�renne, je ne peins pas l'�tre, je peins le passage." Il traduit ce sentiment de l'instabilit� universelle du monde. Dans le fond, le cosmos est en train de se d�faire et l'univers n'est pas encore l�, pour prendre sa place, comme dirait Koyr�. Cette instabilit�, l'art est l� pour la manifester, et tr�s souvent pour en jouer. Ce qu'on doit bien comprendre avec le mani�risme, c'est qu'il a une dimension ludique, le paradoxe mani�riste �tant tr�s souvent un jeu.
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![]() | chris49 23 f�vrier 2021 Cette partie gauche du tableau de Fragonard, ce rien, est un d�tail qui prend tout de m�me la moiti� de la toile et qui est lui-m�me compos� d'une multiplicit� de d�tails qu'on pourrait d�multiplier � leur tour. Tout ce que je peux dire de ce d�tail qui occupe la moiti� du tableau, c'est que c'est un lit � baldaquin en d�sordre, et si je commence � nommer la chose, mon discours se teinte d'une vulgarit� qui ne correspond pas du tout au tableau. Or, ce n'est rien d'autre que de la peinture, du drap�, et l'on sait que le drap� est le comble de la peinture. �tre confront� � l'innommable est aussi ce qui m'a passionn� dans Le Verrou. Nommer le lit comme genou, sexe, sein, sexe masculin dress�, est scandaleux, car c'est pr�cis�ment ce que ne fait pas le tableau. Il ne le dit pas, ne le montre m�me pas, � moi de le voir ou non.
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![]() | ElGatoMalo 06 d�cembre 2013 Finalement, la Joconde est un de mes tableaux pr�f�r�s. Il m'a fallu pour l'aimer beaucoup plus de temps que les cinq ans pris par L�onard de Vinci pour la peindre. Moi il m'a fallu plus de vingt ans pour aimer La Joconde. Je parle de l'aimer vraiment, pas seulement de l'admirer. C'est pour moi aujourd'hui l'un des plus beaux tableaux du monde, m�me si ce n`est pas n�cessairement l'un des plus �mouvants, quoique, franchement, c'est l'un des tableaux qui ont eu le plus de commentaires enthousiastes, jusqu`� la folie, de la part des gens qui l'aimaient, et cela montre qu'il touche.
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![]() | Partemps 04 novembre 2020 � Le Verrou de Fragonard a �t� pour moi l�occasion d�une assez grande surprise. Le tableau est de dimensions moyennes. Sur la droite, le jeune homme enlace la jeune femme, et de la main droite pousse le verrou du bout du doigt, ce qui est assez irr�aliste. La jeune femme serr�e contre lui se p�me et le repousse. Toute la partie gauche du tableau est occup�e par un lit dans un extraordinaire d�sordre : les oreillers �pars, les draps d�faits, le baldaquin qui pend. Un sp�cialiste de Fragonard a eu cette formule admirable pour d�crire le tableau : � � gauche, le couple, et � droite, rien. � Ce rien repr�sente quand m�me la moiti� du tableau, mais ce sp�cialiste avait tout � fait raison, car ce rien correspond au res que j��voquais il y a quelque temps et qui est la chose elle-m�me. Il n�y a pas de sujet dans cette partie du tableau, juste des drap�s, des plis, donc finalement de la peinture. Et j�ai eu une surprise en observant les oreillers du lit. Leurs bords �taient anormalement dress�s, comme des pointes vers le haut. En regardant dans la direction de ces pointes, j�ai vu que dans le baldaquin s�ouvrait l�g�rement un tissu rouge, avec une belle fente allant vers l�obscur. Ce baldaquin est d�ailleurs invraisemblable puisqu�il y a un verrou ridicule de chambre de bonne, et comment une chambre de bonne contiendrait-elle un tel baldaquin ? Ce repli noir dans le tissu rouge peut cependant avoir du sens par rapport � ce qui va se passer, d�autant plus que le drap de lit qui l�angle au premier plan jouxte la robe de la jeune femme et est fait du m�me tissu que cette robe. Si vous regardez bien cet angle, c�est un genou. Il apparaissait donc �trangement que ce rien �tait en fait l�objet du d�sir ; il y a le genou, le sexe, les seins de la jeune femme, et le grand morceau de velours rouge qui pend sur la gauche et qui repose de fa�on tout-�-fait surr�aliste sur une double boule tr�s l�g�re avec une grande tige de velours rouge qui monte. C�est une m�taphore du sexe masculin, cela ne fait aucun doute.D�s lors que je le dis aussi grossi�rement, le tableau se trouve �videmment d�natur�, car celui-ci ne dit rien. Justement, il n�y a rien. Mais on voit ou on ne voit pas. On a envie de voir ou pas. Et s�il est vrai qu�il n�y a rien, il y a quelque chose de propos�, et je crois que c�est exactement cela, la peinture. Cette partie gauche du tableau de Fragonard, ce rien, est un d�tail qui prend tout de m�me la moiti� de la toile et qui est lui-m�me compos� d�une multiplicit� de d�tails qu�on pourrait d�multiplier � leur tour. Tout ce que je peux dire de ce d�tail qui occupe la moiti� du tableau, c�est que c�est un lit en baldaquin en d�sordre, et si je commence � nommer la chose, mon discours se teinte d�une vulgarit� qui ne correspond pas du tout au tableau. Or ce n�est rien d�autre que de la peinture, du drap�, et l�on sait bien que le drap� est le comble de la peinture. �tre confront� � l�innommable est aussi ce qui m�a passionn� dans Le Verrou. Nommer le lit comme genou, sexe, sein, sexe masculin dress�, est scandaleux, car c�est pr�cis�ment ce que ne fait pas le tableau. Il ne le dit pas, ne le montre m�me pas, � moi de le voir ou non.
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Daniel Arasse La Joconde Histoire De Peintures
Source: https://www.babelio.com/livres/Arasse-Histoires-de-peintures/2026
Posted by: dominickweled1942.blogspot.com
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